Claude GAY

Bonjour Marie-Chantal,

Cela fait déjà plus de deux semaines que Claude nous a quittés… Pourtant, son absence se fait sentir chaque jour. On imagine à peine à quel point il doit te manquer.

Pour moi, Claude restera toujours un repère, un vrai phare. Je n’oublierai jamais nos trajets, nos discussions, ses conseils toujours justes et bienveillants… et cette façon qu’il avait de transmettre sans jamais imposer.

La semaine dernière, en écoutant tous ces témoignages, j’ai encore mieux réalisé à quel point il vivait pour le rugby, pour les arbitres et pour vous, sa famille.

On ne l’oubliera jamais 🤍
Je pense très fort à toi et à toute la famille.

Corentin

Mon cher Claude je viens d’apprendre avec stupeur et une grande tristesse que tu nous avais quitté. Nous nous étions retrouvé il y a quelques temps sur Facebook et j’aimais voir à quel point tu étais investi dans diverses occupations et notamment le Rugby. Aussi c’est un « manchot » de footeux qui te souhaite un bon voyage. Nul doute que là où tu vas il y aura un terrain de rugby pour t’accueillir. Je pense aujourd’hui à ton épouse que je n’ai pas eu le plaisir de connaître et à tes proches à qui je présente mes sincères condoléances.
Amitiés d’un ancien camarade d’apprentissage

Qu’ajouter à mon précédent message….je ne parviens pas à croire la nouvelle de ta disparition soudaine…
Una amitié en marche qui s’interrompt brutalement…
Je n’aurai même pas pu t’apporter aucune aide…
Toute ma compassion vers ton épouse que je n’ai pas le plaisir de connaître et toute ta famille qui doit être sidérée comme je le suis…
Ta vie de cheminot, tes responsabilités sportives , ton mandat d’élu municipal et surtout l’empathie que tu dégageais…
Mes affectueuses pensées attristées…
Au revoir Claude….

Mon Cher Claude,

Aujourd’hui alors que les mots se bousculent et que le silence pèse lourd, le monde de l’arbitrage francilien est réuni en ce lieu pour te rendre hommage et te dire au revoir, mais également pour te remercier de ton immense parcours et de ton engagement dans le rugby.

Tu étais si présent parmi nous que ton départ soudain laisse un grand vide. Même le temps aura du mal à l’effacer.

Retracer ta carrière en quelques mots est très difficile tellement elle est riche et dense.

Tu as débuté l’arbitrage en 1982 à l’âge de 24 ans après avoir été joueur dans les clubs de Vincennes et de Villeneuve St Georges. Tu as franchi tous les échelons : arbitre stagiaire, territorial, fédéral et enfin classé. Malgré tes horaires décalés, car tu étais conducteur de TGV, tu t’arrangeais toujours pour être présent le dimanche après midi sur les terrains. Déjà un exemple d’engagement et de fidélité.

En 2008, à l’âge de 50 ans, rattrapé par la limite d’âge dans l’arbitrage, tu choisis de devenir Directeur de Match, aujourd’hui Représentant Fédéral. Dans cette filière, tu réussis également à franchir tous les niveaux pour finir Représentant Fédéral en TOP 14, le sommet. Tu étais également superviseur en Ligue, avec toujours de bons conseils aux arbitres.

En parallèle, tu s’investis dans la Commission des arbitres et tu prends en charge la désignation des officiels. Tu as traversé 4 mandatures, toujours avec enthousiasme et sérieux. Plus de 13 ans à désigner tous les week-ends entre 150 et 200 matchs. Un vrai travail de titan que tu accomplissais à merveille. Tu connaissais tous les arbitres, mieux que quiconque. Tu trouvais toujours des solutions. Tu étais équitable et juste en respectant l’intérêt des clubs.

Bon, des fois tu rallais un peu, voire beaucoup, mais comme tu étais un ralleur sympa, rieur et pas rancunier, on te pardonnait tout. D’ailleurs tu n’aimais pas les conflits. Tu étais constamment dans la bienveillance et dans l’humour. Cet humour qu’on appréciait tant et qui va nous manquer.

Tu as travaillé avec des personnes formidables à ton image, et connaissant ta modestie tu nous dirais : « Mais citez-les car ce sont elles qui m’ont permis de réussir dans ma fonction et sans ces personnes je ne serai rien ». Donc : Merci à Charles Cailly qui t’a formé avec la gomme et le crayon, merci à Claude Roux, merci à Philippe Martinez, merci à Jean-Pierre Ricaud et merci à Gérard Le Mero de t’avoir accompagné dans les désignations pendant toutes ces années.

D’ailleurs il y a une anecdote qui t’as suivi longtemps – Durant une période, il y avait 2 Claude dans le pôle désignation (Claude Roux et toi) , les arbitres étaient un peu perdus, ils ne savaient plus de quel Claude il s’agissait. Du coup, tu t’es auto prénommé Germaine… et ce surnom t’a poursuivi longtemps.


L’an dernier, tu as intégré le Bureau décisionnaire de l’équipe de Bruno. Preuve encore de ta compétence et de tes qualités

On gardera plein de bons souvenirs durant cette dernière année– nos réunions au Club House de Yerres avec naturellement la boisson et le casse-croute qui vont avec, nos discussions animées mais toujours joyeuses. Claude c’est une œuvre à lui tout seul si on devait tout raconter.

Enfin, un dernier clin d’œil – Nous fêtons actuellement les 1 an des JO à Paris et tu as été un bénévole pour cet évènement mondial, notamment au rugby à 7 et pour les athlètes paralympiques. Bravo encore pour ce bel engagement.

Voilà ton magnifique parcours.

De notre côté dans la Commission des arbitres :

- Nous allons continuer à œuvrer dans ton souvenir et dans le respect de tes principales valeurs : considération, écoute, bienveillance, partage, acceptation de l’autre et amour .

- Nous allons continuer l’immense travail que tu accomplissais dans un esprit positif,

- Nous allons continuer à aider nos arbitres dans leur réussite, comme tu le faisais,

- Nous allons continuer à travailler dans la tolérance et ne jamais juger les différences comme tu aimais à nous le répéter


Mon cher Claude, tu vas nous manquer terriblement. L’arbitrage francilien est dans la douleur et nous pensons particulièrement à certains arbitres : d’abord à ceux du club de Yerres : Jean-Philippe un fidèle parmi les fidèles, Thomas également, Louis et à ceux du club du PUC, ton 2ème club de cœur,

Claude, Tu étais notre ami ,

Tu étais l’ami de tous les arbitres,

Tu étais l’ami de tous les amoureux du rugby

A toi Marie-Chantal, à vous Elodie et Olivier, l’arbitrage francilien n’oubliera jamais notre très Cher Claude et nous resterons toujours présents à vos côtés afin de faire vivre sa mémoire.

Repose en paix Claude, nous t’aimons.

M'étant retiré de tous les groupes de discussion de rugby puisque mes enfants ont choisi de s initier à d autres sports à la rentrée, c est par ce mail que j apprends cette terrible nouvelle.
Je suis un peu sans voix et j avoue ne pas savoir quoi écrire dans ce mail mais je ne pouvais pas non plus ne pas y répondre.

Claude est et restera le 1er coach de mon Logan, mon petit dernier, et j ai adoré partagé ses 2 années de baby rugby avec lui.
Il était passionné et aimait énormément partagé avec les enfants. Il me fait beaucoup pensé à mon papa, qui lui aussi a été licencié du PUC pendant des décennies. Il était un peu le "papy" de tous ces petits rugbymen en herbe.

Aujourd'hui je vous envoie toutes mes pensées à vous, à lui et je remercie la vie de nous avoir fait croiser votre chemin à tous les 2.

Amicalement.

Aurélia DAVID

C’est des Landes que je t’adresse ainsi qu’à tes proches. mes sincères condoléances.
Hier je vous ai accompagné par la pensée sachant la douleur et la difficulté d’une telle journée.
Claude restera toujours pour moi l’homme des finales et le compagnon toujours agréable.
Une nouvelle vie commence et et une fois de plus il va falloir s’adapter.
Cela sera difficile mais je connais ta force de volonté et ton courage.
Je t’embrasse très fort et te donne rendez-vous à mon retour.
Amitiés
Jean-Luc

Claude,

Difficile de te rendre hommage et de te remercier en quelques lignes tant tu as fait pour nous, les officiels du ROY, de la ligue Ile de France et même un petit peu partout en France.

Les nombreux hommages publiés depuis ton départ en témoignent : tu étais connu et surtout reconnu dans cette famille, terme que tu aimais fréquemment employer.

Et tu avais raison, car dans toutes les familles, nous avons nos parrains ou mentors dont on a l’impression qu’ils ont toujours été présents, et qu’ils le seront toujours.

Alors quelle peine à l’annonce de ton départ. Car c’est précisément ce que tu représentes : un repère pour un bon nombre de personnes ici présentes, que tu as accompagnées à différentes étapes de leur parcours dans l’arbitrage.

- Un repère pour les nouveaux arbitres qui arrivent, sans expérience, sans connaissance. Nous sommes chanceux d’avoir croisé ton sourire lors de nos premiers stages ou réunions ou de t’avoir eu à nos côtés pour nous accompagner sur nos premiers matchs. Ce côté rassurant, bienveillant et amical a certainement contribué à nous sentir intégrés, à vouloir rester, participer et s’impliquer.

- Un repère également pour les arbitres un peu plus aguerris avec qui tu partageais ton expérience et ta vision de l’arbitrage dans le cadre de supervisions ou de binôme en tant que représentant fédéral. Quand la désignation tombait, on s’avait qu’on allait passer un bon après-midi pour deux raisons.

La première : nous allions nous surpasser pour réaliser un bon match et être à la hauteur de tes attentes. Même si tes mots étaient parfois durs, ils restaient toujours justes et bienveillants.

La seconde raison : nous savions qu’en dehors du vestiaire, tu nous partagerais des expressions et tes anecdotes passées dont toi seul avait le secret

- Un repère également pour les arbitres cette fois « beaucoup plus » aguerris. Car en plus d’être présent aux différentes réunions et stages, tu étais impliqué dans l’organisation de moments conviviaux, si importants, entre arbitres. Que ce soit au sein du ROY ou au niveau des officiels de la ligue, quel plaisir de se retrouver autour d’un bon repas entre arbitres, officiels de tout âge à parler arbitrage, mais surtout pas que !

- Et pour finir, tu étais un repère de par tes fonctions au sein de la commission régionale de l’arbitrage et notamment aux désignations. J’avais fini par comprendre qui fallait te laisser une diapo « indispo » quand je préparais les réunions du 91. En fonction de notre assiduité, nous avions le droit à un rappel plus ou moins affectueux (à juste titre). Tu savais aussi bien nous recevoir lorsque nous ne respections pas les règles (toujours à juste titre) mais au combien tu savais surtout nous arranger ou nous dépanner en cas de petit pépin. Et ça nous ne l’oublions pas.

Claude, tu étais un repère car tu incarnais nos valeurs : passion, implication, bienveillance, solidarité et convivialité. C’est pour cela que nous sommes tous présents aujourd’hui, officiels du ROY, de la ligue IDF et d’un peu partout en France. Pour te remercier et t’accompagner à notre tour, à la hauteur nous espérons de tout ce que tu as fait pour nous.

Nous pensons bien évidement à tes proches dans ce moment difficile. Avec une pensée particulière pour Marie Chantal avec qui vous nous avez si bien accueillis au sein de ce club qu’est le ROY.

Tu nous manques déjà. Ta seconde famille, l’arbitrage.

Des moments pénibles de la vie
Et c’est le pote Claude qui nous quitte, brutalement aussi
Te voilà parti Claude !
Toi le bénévole à outrance
Toi le militant
Que le vent dans tes voiles te pousse jusqu’au pays rêvé de l’ovalie
Que de tristesse.....
Un hommage émouvant pour ton départ Claude.
Le rugby est un sport avec des valeurs humaines fortes !
Avec des arbitres et leurs sifflets.
Jusqu’au Président de la Fédération Française de Rugby en personne.
Une foule reconnaissante de tes engagements
Bon vent Claude ...

La vie écrit pour nous des scénarii que nous récusons mais qu’elle nous oblige à vivre !

Par la perte d’un père, d’un mari, d’un frère, d’un ami nous subissons aujourd’hui un scénario inimaginable dont nous ne voulions pas ! Pourtant la réalité est là et elle est terriblement difficile à accepter !

Comme le disait André MALRAUX, « la vie ne vaut rien mais rien de vaut la vie ! » Perde la vie c’est un déchirement, d’autant plus difficile pour ceux qui restent ! On aurait voulu que pour toi, Claude, elle dure plus longtemps !

Claude avait, c’est certain encore beaucoup de choses à vivre et à faire et tout s’est arrêté, comme ça, sans que nous n’y puissions rien. Cela pouvait être n’importe lequel d’entre nous et c’est sur lui que c’est tombé !

Claude avait commencé sa carrière par le football ! Rien de rédhibitoire à cela, nos amis britanniques appellent bien le rugby « football rugby » ! C’est au club de Villeneuve Saint Georges qu’il débutera au rugby, tout près d’ici, dans un club à forte présence et culture cheminote. Rien d’étonnant !

C’est ensuite au club de Yerres qu’il poursuivra la pratique du rugby.

Un peu plus tard, sous la présidence de Bernard JACQUES, il prendra la direction de l’école de rugby du club. Après sa carrière de joueur, il s’engagera dans l’arbitrage puis ensuite comme représentant fédéral.

Il entamera également une longue collaboration avec ce club du PUC, par amitié avec son président, en consacrant du temps à l’école de rugby, tout en poursuivant aussi à encadrer les jeunes au sein du RO Yerres dont Marie Chantal son épouse vient à peine de quitter la présidence après un long mandat.

Claude aimait le rugby et a pratiquement assumé toutes les tâches en club et occupé pas mal de fonctions au sein du Comité puis de la Ligue Ile de France de Rugby.

Nous lui connaissions ce caractère bien trempé, un tantinet râleur, voir bougon mais finalement toujours prêt à rendre service et à trouver la solution au problème !

Il y a un an tout juste, après le congrès fédéral de Poitiers, nous nous étions rendus avec Franck CIBOIS, Thierry CHEVALIER et moi-même en Vendée dans leur résidence de vacances avec Marie Chantal. Nous avions partagé un diner fort convivial et bien arrosé avec Bernard JACQUES son vieux camarade de route ! C’est à cette occasion que j’avais pu constater qu’il y avait trois sujets comptaient beaucoup pour Claude :

- Le chemin de fer : toujours une bonne anecdote à nous faire partager rencontrée lors de sa longue carrière de conducteur de trains

- Le rugby et les questions d’arbitrage : nous avions eu ce jour-là un très long échange en tête à tête sur ce sujet si important

- Enfin, la mer et son bateau, c’était important pour lui de naviguer et de partager.

Au nom de la FFR, de son président Florian GRILL ici présent et de la LIFR nous tenons à te saluer une dernière fois et à te rendre cet hommage juste et mérité !